Communiqué   CFTC

La CFTC ne s’associera pas à la nouvelle journée nationale d’action syndicale « pour protester contre le plan de rigueur ». Elle avance les mêmes raisons que lors de la Journée nationale d’actions et de grèves du 11 octobre.

La CFTC privilégie, elle le répète, d’autres moyens d’action pour faire entendre sa voix et pour améliorer les conditions de vie des salariés et de leur famille rendues difficiles par les plans de rigueur successifs, et qui s’attaquent de manière injuste et inéquitable aux plus fragiles d’entre eux (le plan annoncé le 9 novembre par le Premier ministre n’est d’ailleurs peut-être pas le dernier).

« Dans ces intersyndicales, on ne décide en fait que des moyens d’actions ! Les travailleurs souffrent qu’ils soient dans les petites, moyennes ou grandes entreprises. Une mobilisation générale dans les rues n’est pas l’unique solution envisageable » souligne Philippe Louis, président confédéral, qui était l’invité du « 12-15 » d’Hedwige Chevrillon le 21 novembre sur BFM Business TV.

La CFTC plaide aujourd’hui pour une véritable union syndicale, forte, soudée, déterminée, qui regrouperait la majorité des syndicats pour travailler – ensemble et dans l’unité – à une véritable réponse négociée et efficace pour défendre les intérêts des salariés, fonctionnaires et assurés.

L’idée est de faire « front uni », en dressant un constat commun et des propositions communes abouties, et de les porter ensuite devant le Président de la République, dans le cadre d’un nouveau Sommet social, par exemple. « Face à un gouvernement qui n’entend pas changer de cap, l’union syndicale doit rassurer les salariés sur notre capacité à agir ensemble en proposant d’autres solutions. »